L’image du jardin monastique du Moyen-âge relève moins de la conception naturaliste que de la vision idéale dans laquelle la nature n’est que le reflet des réalités divines. Il convient donc de contempler la nature non pour sa valeur esthétique mais pour son contenu symbolique au travers du prisme de l’analogie (découvrir le sens spirituel d’une image) ou de la tropologie (chercher la symbolique des choses et des hommes).
Les jardins monastiques se découpaient en quatre parties :
- Le cloitre
- L’hortulus ou le jardin-potager
- Le pomarius ou le verger
- L’herbularius ou jardin des simples
Le projet de recréation du jardin du prieuré de Vivoin ambitionne d’appliquer les normes historiques des jardins monastiques tout en l’inscrivant dans son temps par son exploitation.
Le jardin aura comme pour le musée la volonté d’établir un parallèle entre son histoire et aujourd’hui.